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Présentation Générale du Projet Mundum Nostrum

Le projet “Mundum Nostrum” résulte de constatations et données sur les questions du développement. La question à la base du projet est la situation existant entre pays développés et pays en développement.

– Dans son évaluation de la pauvreté dans le monde de 2005, la Banque Mondiale estimait que 1,4 milliard de personnes (20,6% de la population mondiale) vivaient avec moins de 1,25 dollar US par jour, et ce chiffre s’élevait à 2,6 milliards (38,25%) lorsque l’on retenait un seuil de pauvreté de 2 dollars.

Ces chiffres de disponibilité monétaire journalière sont dérisoires. On peut aisément considérer que le camp des “nantis” représente entre 8 et 15% de la population mondiale et que, pour les autres 85 à 92%, “demain” reste essentiellement aléatoire.

Au plan humanitaire cette situation est choquante et l’on ne peut s’en satisfaire. Elle ne peut non plus perdurer si l’on se place strictement sur les plans économique et politique. On en voit de plus en plus fréquemment l’illustration, notamment avec les problèmes des clandestins, que ce soit en Europe, aux Etats-Unis ou encore en Australie.

  • Les infrastructures, qui conditionnent absolument le développement, sont coûteuses, longues à créer, et ne génèrent pas, directement et immédiatement, des profits. Une route ne rapporte rien en elle-même, elle ne fait que relier des hommes entre eux, désenclaver des régions, rendre exploitables des richesses. Ce n’est qu’ultérieurement que l’activité induite et rendue possible par l’infrastructure permettra d’élever le niveau de vie des populations et entraînera un développement économique durable. Or le système financier international d’aide au développement ne fait pas de cadeaux. Même à taux zéro, le capital des prêts doit être remboursé. Bien évidemment les pays concernés n’y parviennent pas, ou difficilement et toujours au détriment d’autres missions publiques (santé, enseignement, …). Si, par-dessus cela, la corruption s’en mêle, … Les infrastructures sont les fondations du développement. Sans elles, on ne fait que du fragile, du superficiel et du temporaire.
  • Dans le même temps les entreprises des pays développés, à cause de la compétition féroce qu’elles se livrent, et surtout depuis la mondialisation qui les a rendues très visibles, cherchent à établir ou rétablir leur réputation et leur image. Elles le font par leur politique de Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE), ce qui comporte un volet philanthropique stratégique de plus en plus important. A cause des nouveaux média – internet – le comportement des entreprises est sur la place publique. Les consommateurs, mieux informés, sont devenus plus exigeants, non seulement en matière de prix et de qualité, mais également en termes de “responsabilité citoyenne” des entreprises (responsabilité sociale, environnementale, économique, …). Il devient essentiel pour ces entreprises de soigner leur image et leur réputation. Nike l’a appris à ses dépens à la fin des années 1990, perdant des parts de marché importantes à cause de la mobilisation internationale de consommateurs, choqués de découvrir les pratiques de l’entreprise en matière de travail des femmes et des enfants dans les pays en développement.

On a donc, d’une part, un besoin vital de financement des infrastructures des pays en développement et, d’autre part, des entreprises des pays développés prêtes à investir dans le développement du Tiers-Monde dans la mesure où on donne à leurs contributions la visibilité, la promotion, “le retour sur investissement” en termes de réputation et d’image. Cette disponibilité des entreprises à entrer dans cette logique de philanthropie d’entreprise serait en outre d’autant plus grande que le projet est susceptible d’apporter des résultats tangibles et efficaces.

Le projet de Fondation Mundum Nostrum, se situe au carrefour de ces “emplois-ressources”. L’objet de la Fondation sera de recueillir des fonds provenant de la philanthropie d’entreprise, d’identifier, de sélectionner et de réaliser des programmes d’infrastructures dans des pays, ou groupes de pays en développement. A cette préoccupation de réduction des disparités de développement économique sont venues se rajouter les questions environnementales et de réchauffement climatique, auxquelles la Fondation devra s’intéresser.

Le fonctionnement de la Fondation Mundum Nostrum, organisation à but non lucratif, repose sur un principe assez simple. Il s’inspire du principe du fameux projet de “Taxe Tobin“. Bien qu’un certain nombre de dirigeants et d’organismes réfléchissent sur sa possible mise en place, la taxe Tobin est très loin de faire l’unanimité au plan international (“Taxation ou volontariat d’entreprises“). Il faut regarder la vérité en face: la taxe Tobin est et reste une utopie. En effet, le principe du projet présenté par James Tobin était que tous les gouvernements de la planète adoptent une taxe commune sur les changes de monnaie. C’était la vision d’un économiste préoccupé par l’érosion de la valeur des monnaies du fait de la spéculation sur les différences de taux de change. Or il n’est pas imaginable qu’un tel consensus soit atteint car un certain nombre de pays refuseraient de participer et deviendraient du même coup des extraordinaires paradis fiscaux. Le raisonnement du projet Mundum Nostrum est différent, ne poursuit pas un but monétariste, mais cherche à trouver la parade à l’accroissement du fossé entre pays développés et pays en voie de développement: “Pourquoi rendre obligatoire (par le biais d’une taxe) ce qui peut être obtenu sur la base du volontariat ?”. En clair, pourquoi taxer des entreprises lorsqu’elles sont sans doute prêtes à donner, pour peu qu’on leur explique et qu’on leur démontre qu’elles peuvent en tirer un bénéfice en termes d’image et de réputation et que l’investissement se révèle économiquement efficace?

Le financement de la Fondation Mundum Nostrum et de ses projets s’obtiendrait comme suit. Les entreprises qui le souhaitent, adhèrent à la Fondation et à sa Charte. En adhérant à la Fondation, ces entreprises acceptent par avance que soit opéré par leur banquier un prélèvement automatique minime au profit de Mundum Nostrum (entre le 10 000ème et le 1000ème, soit $100 à $1 000 pour un million de dollars) sur tous leurs transferts financiers internationaux (quelle qu’en soit la raison, que ce soit pour leurs approvisionnements ou pour des opérations purement financières). A titre d’information, Le montant journalier des transferts financiers internationaux s’élèvait, en 2010, à plus de 1200 milliards d’euros.

Le mode de financement retenu pour Mundum Nostrum présente plusieurs avantages:

  • Il apparaît plutôt indolore car il est routinier (c’est un peu équivalent la mensualisation de l’impôt).
  • L’argent rentre dans les caisses de Mundum Nostrum à flots continus, sans les à-coups et les incertitudes des donations annuelles.
  • Le flot financier grossit à mesure du volume de l’activité économique mondiale et permet de s’engager sur des projets à très long terme, ce que ne sait faire aucun gouvernement ni aucune organisation internationale.

La Fondation Mundum Nostrum disposerait ainsi des ressources permanentes, suffisantes et dédiées pour faire des projets de très grande ampleur sur 10, 20, voire 30 ans.

Le site www.mundumnostrum.org viendra en support de la Fondation qui sera organisée sur la base des règles des associations loi 1901.


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