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Histoire Du Projet Mundum Nostrum

 

L’histoire du projet Mundum Nostrum est indissociable de l’histoire, la formation et l’expérience de son créateur, Philippe Buteri de Préville.

Le créateur, initiateur et fondateur du projet Mundum Nostrum est né à Port-Vila, dans le Condominium franco-britannique des Nouvelles Hébrides avant que l’archipel n’accède à l’indépendance en 1980 sous le nom République du Vanuatu. Après une scolarité, primaire aux Nouvelles Hébrides, et secondaire en Nouvelle Calédonie et en France métropolitaine, il commence, sans succès, des études d’ingénieur en agriculture au Havre, puis poursuit une formation de deux ans à l’Institut De l’Audiovisuel à Paris sanctionnée par le titre de concepteur-réalisateur en audiovisuel.

De retour en Nouvelle Calédonie, il enchaine petits boulots et périodes de chômage. Pour tromper l’inactivité qui lui pèse, il s’inscrit en 1976 au Centre de Droit de Nouméa, centre rattaché à la Faculté de Droit de Bordeaux, dont il suit les cours du soir. Il y obtiendra en 1981 une maitrise de Droit, mention Droit de affaires.

Entré dans la fonction publique territoriale de la Nouvelle Calédonie en 1977, il bénéficie à deux reprises des dispositions relatives à la formation professionnelle des cadres de l’Administration:

  • en 1982-1983, il prépare au Centre des hautes études touristiques – CHET – d’Aix-en-Provence un Diplôme d’Études Approfondies en économie du tourisme. L’éloignement des centres de recherche et des bibliothèques universitaires métropolitaines (l’internet grand public n’existait pas encore) ne lui a pas permis d’achever sa thèse de doctorat de troisième cycle.
  • en 1985-1986, il suit à Paris les enseignements du Centre d’études financières, économiques et bancairesCEFEB -, centre de formation de l’Agence française de développement, qui lui confère le diplôme du Centre, aujourd’hui classé  Master d’Ouvrages Publiques et Privées – MOPP. La formation du CEFEB est destinée aux cadres des pays ayant des besoins en développement. L’option de spécialisation retenue par Philippe Buteri de Préville est “Evaluation et suivi des projets de développement”.

A son retour en Nouvelle Calédonie après cette dernière formation il est nommé à la tête du Service de développement et d’action économique dont il assure la direction jusqu’à la provincialisation de la Nouvelle Calédonie (1er janvier 1990) prévue par l’Accord de Matignon. Il est ensuite nommé Chargé de mission auprès du Préfet délégué chargé du développement économique et de la coopération régionale, Jacques Iékawé. Il garde un souvenir ému de sa collaboration avec cet homme d’exception.

Son besoin d’être plus un acteur de la vie sociale et économique qu’un administrateur public l’amène en 1991 à prendre une position dans un grand projet hôtelier. Malheureusement des difficultés financières ne permettront pas à ce projet de voir le jour. Il lance alors un projet de tour-opérateur afin de développer le tourisme dans l’ensemble du territoire de la Nouvelle Calédonie. Il joue de malchance car, à ce moment-là, sa vie bascule et son mariage s’achève dans un lamentable divorce dont il lui faudra longtemps pour se remettre. Il réintègre l’administration pendant une dizaine d’années, mais le cœur n’y est plus. Après une double dépression nerveuse il décide, à 53 ans, de changer de vie. Il prend sa retraite proportionnelle et reprend des études à la Griffith University de Gold Coast, Queensland, Australie, ou il passe un Master of business administration.

A ce moment-la, à partir de ses connaissances et de son expérience, sa vie commence à prendre un sens nouveau. Il connait les besoins des pays en développement, il les a vécus aux Nouvelle Hébrides et en Nouvelle Calédonie, il les a étudiés au CEFEB, il a essayé d’y répondre dans ses fonctions administratives, il sait le rôle essentiel que jouent les infrastructures en matière de développement. Il sait aussi combien elles sont onéreuses, longues a implanter, et l’expertise technique qu’elles requièrent.

Il réalise également qu’à l’autre extrémité de la scène économique internationale, les entreprises des pays développés se livrent un combat sans merci, qu’elles s’adressent à des marchés de consommateurs de plus en plus présents, de plus en plus critiques à l’égard de leurs comportements et de leurs conséquences économiques, sociales, environnementales, et de plus en plus demandeurs de responsabilité citoyenne. Cette attente du public a créé une formidable exigence de “Responsabilité sociale d’entreprise“, la RSE, assimilable à une forme de “permis d’exercer”. Les entreprises y répondent de diverses manières, et l’une des réponses les plus fréquentes et les plus pertinentes en termes de reconnaissance de la part du public est ce qu’il est convenu d’appeler la “philanthropie d’entreprise“. Les entreprises y consacrent à présent des sommes colossales.

Il voit alors toutes les possibilités, tous les bénéfices que cette situation peut offrir dans une approche gagnant-gagnant: les entreprises peuvent investir dans des infrastructures dans les pays en développement et les aider ainsi à créer les conditions favorables à leur développement, tout en en recueillant un retour sur investissement en termes de réputation et d’image. Le même schéma s’applique à des investissements dans des programmes environnementaux au bénéfice de la planète, donc de chacun d’entre nous.

Philippe Buteri de Préville se rend compte qu’il a besoin d’aide pour faire aboutir son projet. Il tente sans succès une approche du patron de Microsoft, Bill Gates. Il se tourne alors vers Sir Richard Branson, dont il connait le parcours et l’implication dans des projets humanitaires. Après des mois d’approche, il le rencontre finalement le 5 aout 2006 à Brisbane, Queensland, Australie. Richard Branson lui demande de lui faire parvenir un rapport de présentation complet sur le projet avant de se décider à lui apporter éventuellement son soutien. Mais Philippe n’a pas la matière, n’a pas les données indiscutables pour établir ce rapport. Aussi décide-t-il d’en repousser la fourniture et d’entreprendre une recherche universitaire propre à lui apporter les éléments démontrant les bénéfices que peuvent tirer les uns et les autres du partenariat envisagé.

Après 18 mois de recherche dans le cadre d’un PhD (doctorat) à Bond University de Gold Coast, il se heurte à un refus systématique du panel d’entreprises contactées de lui donner la moindre information. Une seule entreprise, de taille planétaire, lui fait le formidable cadeau de lui donner les raisons de son refus: ils ne peuvent révéler, en particulier à un doctorant dont les recherches seront publiés, les stratégies de la firme en matière de construction, de maintenance, d’amélioration et d’évolution de sa réputation et de son image publiques. Cette réputation et cette image, comparables à un secret de fabrication, conditionnent la pérennité de la firme.

Dès lors, Philippe Buteri de Préville sait qu’il a vu juste. Il décide alors de mettre fin à ses recherches et de mettre en place le processus au terme duquel son projet de Fondation verra le jour. Il lui faut une structure juridique. Il contacte des amis de diverses nationalités dont il connait les sensibilités humanistes et en convainc un certain nombre – “Les Fondateurs” – de le rejoindre dans la création d’une association de droit français de type Loi 1901. Ainsi nait, le 14 mai 2010, l’Association Mundum Nostrum qui a vocation à évoluer vers une structure plus internationale et à prendre l’appellation de Fondation Mundum Nostrum.


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